Pourquoi vous en parler ? Eh bien parce que j’ai vu passer sur la Toile une vidéo prise en novembre 2022 sur le Mont Lozère, par Vincent Lhermet, photographe à Mende.

La genette est un animal nocturne que l’on n’a pas souvent l’occasion de rencontrer. Notre spécialiste avait placé un de ses appareils quelque part sur les hauteurs, on ne sait trop où. Il avait pu ainsi filmer un blaireau et une martre avant la genette.

La genette ressemble assez à un chat, sauf que son pelage a des taches et que sa queue est touffue. Elle en a la taille et a été un moment domestiqué comme l’ont été par la suite les matous dans le but de protéger les greniers des dégâts commis sur les céréales par les rongeurs. Elle est représentée sur des tapisseries médiévales. Elle avait toutefois l’inconvénient de sentir mauvais.

Elle aurait été introduite en Europe par les Romains depuis l’Afrique du Nord dans ce but. Elle est présente en France dans le Sud Ouest et est une espèce protégée. Notre photographe avait eu l’occasion d’en rencontrer dans le faisceau lumineux des phares de sa voiture.

Elle mange des rongeurs, de petits oiseaux, des coléoptères et des baies. En période de famine elle peut s’attaquer à des animaux de basse-cour mais en règle générale elle se tient loin des habitations.

La genette qui a une espérance de vie d’une dizaine d’années atteint sa maturité sexuelle à l’âge de deux ans. Elle a généralement une portée annuelle de deux à quatre sujets. Les jeunes sont allaités pendant quatre mois. Et en période de gestation la genette occupe un terrier. Le reste du temps elle dort le jour à l’abri d’un rocher ou d’un quelconque logement provisoire.

Son nom scientifique est Genetta genetta et on la désigne par l’expression Genette commune ou Genette d’Europe. Elle appartient à la famille des Viverridés.

Voici le lien qui permet d’atteindre le blog de Vincent Lhermet puis la vidéo sur la genette que l’on peut visionner :

https://piaille.fr/@vincentlhermet

J’ai trouvé la photo de ce taissur le compte Facebook d’un nommé Vincent Lhermet, photographe à Mende. Il l’a prise quelque part sur le Mont Lozère mais j’ignore dans quelles conditions. J’étais à la recherche d’images de la neige sur ce massif qui est tombée ce dimanche 3 décembre.

Ah oui, vous avez besoin de la traduction de cette expression occitane. La voici « Il est gras comme un blaireau ! ». En fait c’est une vidéo qui montre ce blaireau et j’ai effectué une copie d’écran. Il y a une première vidéo dans laquelle est en scène une martre et une troisième où l’on voit une genette. Les trois ont été faites au même endroit. J’ai eu l’occasion de rencontrer des blaireaux mais pas de martre ni de genette.

Il y avait aussi de nombreuses photos de paysages de neige sur le compte Facebook de Vincent Lhermet. J’en ai choisi deux pour illustrer mon article. La maison est située près du col de Finiels (1550 m il me emble) et doit servir de gite pour les randonneurs. L’autre fait état d’une route bordée d’une forêt de résineux. Notre photographe nous précise qu’il avait des raquettes aux pieds et que la couche atteignait une quarantaine de centimètres. Le soleil était apparu dans l’après-midi.

On doit les images qui illustrent le présent article à Axel Bernard qui est un photographe animalier. Il a repéré le nid d’une bécasse sur les hauteurs du Mont Lozère, du côté du pont du Tarn qui est à un ou deux kilomètres de L’Hôpital, un hameau aujourd’hui dépeuplé sur la commune du Pont-de-Montvert.

Il y a quatre œufs dans le nid et une des photos montre la bécasse en train de couver. On la voit aussi dans les airs, peut-être en quête de nourriture à apporter aux oisillons, encore qu’elle mange plutôt des lombrics. Oui il y a une vidéo faite d’une succession d’images qui rend compte de l’état du nid après l’éclosion.

Le nom scientifique de cette bécasse est Scolopax rusticola communément appelée bécasse des bois. C’est une espèce limicole, un mot qui signifie « petit échassier ». Et c’est un oiseau migrateur

 Les prises de vue ont été effectuées au printemps 2021. Nous supposons que notre photographe a placé un appareil près du nid de façon à saisir une série de photos qui lui ont permis de réaliser la vidéo que l’on peut visionner en cliquant sur le lien.

https://www.facebook.com/AxelBernardPhotographeAnimalier

Ce lien renvoie d’abord à une première vidéo qui a trait au brame du cerf. Elle a été également tournée sur le Mont Lozère.

Photo prise par un pompier

Nous les devons à Michel Prin qui nous les a communiqués avec son dernier « coucou » hebdomadaire. Rappelons que la ponte avait eu lieu dans la nuit du 16 au 17 juillet sur la plage de Valras à quelques mètres de la mer.

Une zone avait été mise en place, entourée de barrière et interdite à tout passage. On avait évalué à une centaine le nombre d’œufs qui ont été pondus. C’est très rare de pouvoir être témoin d’une ponte. Il n’est pas impossible qu’avec le réchauffement climatique la tortue mère ait déplacé le lieu où elle a pondu dans un endroit plus frais que celui où elle le faisait habituellement.

Depuis le 25 août la période d’incubation était assez longue pour que éclosion se produise. C’est arrivé le mercredi 7 septembre à 20 h 21. Les spécialistes surveillaient le site et ils avaient perçu un changement dans le sable au-dessus du nid.

Une quarantaine de tortillons se sont précipités vers la mer. Il est possible que d’autres éclosions aient lieu jusqu’au 14 septembre. L’excavation de ce qui reste ne se fera pas avant cette date. Elle permettra d’examiner des œufs qui n’ont pas éclos et de voir s’ils contiennent des embryons. La mère ne revient pas voir le nid dans lequel elle a pondu.

Les tortillons ont une espérance de survie assez mince. Les scientifiques estiment qu’une tortue sur mille a des chances d’atteindre l’âge adulte qui se situe entre 20 et 30 ans. Les prédateurs ne manquent pas, gros poissons, thons, requins, oiseaux marins… Par ici le plus dangereux est le goéland.

Le phénomène a intéressé de nombreux badauds et mobilisé des gens compétents. « De petits pas pour les tortillons mais un grand pas pour la biodiversité » aurait dit le maire de Valras-Plage !

Oui, nous en avions fait état : en juillet une tortue caouane, c'est-à-dire une tortue marine,  est venue pondre sur la plage à Valras. Des précautions avaient été prises pour que l’incubation se déroule dans de bonnes conditions. On avait délimité avec des barrières un espace où il était interdit de pénétrer. On attendait les naissances pour le mois de septembre.

Eh bien ça y est nos jeunes tortues sont nées. Il devait y en avoir sept ou huit, peut-être plus. A peine sorties de leurs œufs elles se sont précipitées vers la mer toute proche. Nous avons pu voir un film de « l’envol ».

On peut vous dire que si le lièvre avait voulu s’aligner il n’aurait pas eu intérêt à musarder. Elles se sont trouvées rapidement dans l’eau.

Une aventure donc qui se poursuit avec une nouvelle étape, celle de la vie de ces Testudines encore appelés Chéloniens. Il parait qu’elles peuvent vivre une cinquantaine d’années.

On risque de ne plus avoir de leurs nouvelles, c’est que La Poste n’assure pas le service dans les zones où elles résident à présent. Ne parlons pas de leur apprentissage du savoir lire et écrire. On connait la pénurie d’enseignants et les conditions dans lesquelles s’effectuent leur recrutement et leur formation !

Les responsables de l’Association Sauvegarde des Orpellières et du Biterrois qui avaient collaboré efficacement à cet heureux événement qu’a constitué la naissance de ces jeunes tortues doivent être satisfaits. Satisfaits et tristes aussi, ils ne reverront pas leurs protégées !

Oui, on le sait l’esquiròl (l’écureuil) est l’emblème de la Caisse d’épargne. C’est qu’il passe son temps à faire des provisions. Il parait d’ailleurs qu’il les cache mais n’en retrouve qu’une partie. Enfin, ça l’occupe !

Mais cet écureuil ne s’est pas saisi de noisettes ou de glands comme c’est l’habitude chez ce genre d’animal. Il a trouvé un champignon. On espère pour lui qu’il n’est pas vénéneux mais nous ne sommes pas assurés qu’il a des connaissances affirmées en matière de mycologie.

On se demande d’ailleurs comment il envisage de le conditionner. Peut-être va-t-il le découper en lamelles pour le faire sécher ? Allez savoir s’il ne prévoit pas d’en faire un velouté ! Mais nous reconnaissons que nous n’avons aucune certitude et s’il a des compétences en gastronomie !

Enfin, il a trouvé avec ce spécimen de champignon assez énorme de quoi faire des provisions conséquentes. Il n’a pas l’intention de placer ses économies à la Caisse d’épargne même s’il en est l’emblème. C’est qu’avec l’inflation et le taux consenti, c’est une escroquerie qui est ainsi instituée pour les petits épargnants.

On ne va pas en dire plus. Après tout aqueste esquiròl est peut-être un écologiste ! Et tout aussi bien il s’en tient à ce qu’il peut récolter dans la nature. Là il a quand même réussi une belle opération !

La photo ? Elle était apparue en mettant en route mon ordinateur mais je ne sais pas où elle a été prise.

Il s’agit de tortues. Les œufs ont été pondus sur le sable à deux pas du bord de la mer. L’affaire a provoqué une forte émotion dans le monde des chelionophiles c’est-à- dire des passionnés de tortues.

Il s’agit d’une tortue caouanne, une tortue marine donc, et la ponte a eu lieu dans la nuit du 16 au 17 juillet. On rencontre ces animaux sur les côtes de la Méditerranée mais elles y sont rares. Repérer une ponte est tout à fait exceptionnel.

La municipalité a aussitôt fait mettre des barrières pour que les œufs ne soient pas victimes du passage des gens sur la plage. Les naissances sont attendues pour le mois de septembre.

De son nom scientifique Caretta caretta peut atteindre 90 cm de long et est d’une couleur brun rougeâtre. Elle se nourrit d’invertébrés, (coquillages, escargots, vers, éventuellement méduses…)

La tortue caouanne est une espèce protégée et menacée.

Nous avons choisi deux photos pour illustrer notre billet. L’une montre la protection de la zone où est la ponte. Nous la devons à Michel Prin, un photographe professionnel à ia retraite qui a un pied à terre à Valras. L’autre a été trouvée sur la Toile.

Une association de sauvegarde du littoral des Orpellières et du Biterrois est partie prenante dans l’opération en cours.

Il s’agit d’une renarde qui allaite une portée de renardeaux. Nous en avons compté quatre et il nous a semblé qu’il ne fallait pas leur en promettre. Ils ont l’air goulu nos quatre jeunes ! La mère assure.

C’est du moins ce qui ressort de la vidéo qu’un nommé Mathieu Labrosse, photographe animalier a mis en ligne sur son compte Facebook. Nous n’en savons pas plus sur l’artiste ni sur l’endroit où la séquence a été filmée. Et pas  davantage sur les circonstances du tournage.

On l’a dit cette renarde remplit correctement la mission qui est la sienne et qui consiste à nourrir de son lait sa progéniture. Voici le lien permettant de visionner l’intégralité de la vidéo

ttps://www.facebook.com/MathieuLabrossePhoto/videos/528329015304075

Evidemment ce Monsieur Mathieu Labrosse a agi à la manière d’un paparazzi ! Nous ne serions pas étonnés que cette renarde se retourne contre lui pour violation de sa vie privée !

Ah le mot « tais » ? En occitan c’est ainsi qu’on traduit « blaireau ». Il y a d’ailleurs une expression employée pour caractériser quelqu’un de gros. On dit de lui « Es gras coma un tais ! »

Donc un habitant de Marvejols en Lozère surveillait un terrier normalement occupé par un renard mais investi par un couple de blaireaux. Nous ne sommes d’ailleurs pas sûr de qui était le premier occupant. Nous sommes dans la situation de la fable de La Fontaine « Le chat, la belette et le petit lapin ».

Il semble que le renard ait jeté l’éponge et ait quitté les lieux. Notre Marvejolais a donc pu filmer et photographier cette famille de blaireaux car en fait il y a eu trois naissances dans le couple.

Et ma fois c’est assez amusant de voir tout ce monde circuler devant l’entrée du terrier. On joue, on s’épouille, bref on n’est pas visiblement angoissé par la guerre en Ukraine  ni soucieux en apprenant la composition du nouveau gouvernement.

Outre la photo qui illustre notre propos voici le lien permettant de visualiser les vidéos ainsi que les autres clichés.

https://www.facebook.com/renardeau.dicaprio.16/posts/pfbid02VuS2S79qM8ZN4qT3wFPKQQPqCUJsoVHDsLW1MSgGFg1QEA8wRdky9DE2fwm1gmaul

Elle nous en a fait part via son compte Facebook. Elle a donc vu dans le ciel (d’Aumes ?) un couple d’oiseaux de couleur bleue qu’elle a identifiés comme étant des rolliers d’Europe. Elle a illustré son post par une photo qu’elle a récupérée sur la Toile et que nous avons reproduite ici.

En fait leur appellation binominale est Coracias garrulus. Ne me demandez pas ce que cela signifie, je n’en sais rien. En occitan on le désigne par gag blau, traduction littérale « geai bleu ».

J’ai eu vu de ces rolliers circulant dans l’espace, sans doute en quête de nourriture. Ils sont chez nous chez eux pourrait-on dire ! Pas du genre à s’installer durablement ailleurs ces volatiles. Ils effectuent bien des séjours dans le Sahara mais c’est en touristes qu’ils vont y passer leurs vacances.

Ils n’aiment pas trop l’humidité et préfèrent, et de beaucoup, les régions ensoleillées. Il est probable que dans cette province germanique que constituent les Vosges où habite Marianne ils doivent être moins nombreux qu’en Occitanie. Encore qu’il parait que même ici leur nombre diminue.

Le rollier est insectivore et chasse aussi bien en vol que sur le sol où il effectue des piquées. En fait il est omnivore et s’il y a pénurie d’insectes il s’attaque à de petits serpents, des batraciens, des micromammifères de taille modeste, des oisillons.

Le mâle effectue des parades nuptiales élaborées faites de vols qui touchent le cœur de la femelle ainsi sollicitée. Il a un cri rauque et strident que l’on traduit par « Rak ». Le nid est aménagé dans une cavité qui peut être creusée dans un talus, sans apport de matériau. La nidification a lieu en mai – juillet.

Voilà les informations que nous avons rassemblées à partir de la rencontre de Marianne avec un couple de rolliers d’Europe. Oui, ils vivent seuls ou en couple, ils ne sont pas grégaires.