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Date de création : 13.11.2021
Dernière mise à jour : 18.03.2023
913 articles


Télévision

Afghanes

Publié le 13/03/2023 à 10:06 par cessenon3
Afghanes

 

 

C’est le titre du film documentaire qui était diffusé ce dimanche 12 mars sur France 5. Un film réalisé par Solène Chalvon-Fioriti qui décrit ce que nous pouvions penser de ce que vivent les femmes en Afghanistan avec le retour au pouvoir des Talibans le 15 août 2021.

Une situation difficile qui existait avant les Talibans et qui était due à la dimension rurale du pays, à ses traditions médiévales que maintiennent une certaine forme de la religion musulmane. Ce n’est pas la joie d’être une femme en Afghanistan.

De ce point de vue le film illustre par de nombreux exemples le sort qui est réservé aux Afghanes. Privation de travail, d’école, dépendance totale des hommes, qu’il s’agisse du mari, du père, d’un frère ou d’un oncle. Beaucoup sont réduites au confinement. En fait c’est tout un système qui est en cause puisque les belles-mères exercent aussi leur domination sur leurs brus.

On a quelques images d’une période ancienne où elles avaient plus de liberté. Encore qu’il s’agissait de citadines. Dans la campagne on devait en être toujours au Moyen Age !

Il y a eu la guerre avec l’arrivée des Soviétiques. Eh non, ils ne pouvaient pas apporter le bonheur aux femmes afghanes, ce n’est pas la force militaire qui pouvait résoudre le problème et le mode de vie, fut-il ancestral, ne pouvait évoluer par ce biais.

Une guerre qui a repris après la victoire des Moudjahiddines sur les troupes russes en 1989 et qui a vu l’affrontement des Talibans contre une coalition dirigée par les USA. Même scénario qu’avec les Soviétiques, renforcement de l’opposition armée sur fond de corruption et de rivalité des différentes factions afghanes.

La vérité sort de la bouche des enfants dit-on. «Les enfants ont peur des talibans, les adultes, les animaux et même les bébés ont peur d’eux», confie Wawrina, 8 ans, dont la maman est la traductrice de Solène Chalvon-Fioriti. Il y a des fillettes vendues par leur mère, la famine menace des familles. L’adultère commis par une femme est dans les faits passible de lapidation ! La police des mœurs est dans le même registre qu’en Iran. La justice est réduite à la charia qui n’est pas pire que celle, tribale, qui est appliquée dans les campagnes.

Le débat qui a suivi n’a pas clairement donné d’espoir même si des femmes font preuve de courage et prennent des risques face aux Talibans. Là-bas, plus encore que chez nous, on n’est pas sortis de l’auberge ! Les attentats meurtriers ont d’ailleurs repris, les Talibans n’assurent pas plus la sécurité que leurs prédécesseurs et se pose une question : les divisions qui sont apparues récemment en leur sein peuvent-elles offrir une perspective ? Révélateur, un million d’Afghans ont quitté leur pays !

 

1933, l’incendie du Reichstag

Publié le 09/03/2023 à 10:05 par cessenon3
1933, l’incendie du Reichstag

 

 

J’ai suivi ce film qui était diffusé mardi 7 mars sur Arte. Je connaissais à peu près l’histoire. J’avais eu l’occasion d’écouter une émission radiophonique présentée par Alain Decaux et André Castelot. C’était d’ailleurs dans des circonstances particulières. C’était en 1960, j’étais en Algérie, couché dans un dortoir et l’un de nous avait laissé son poste à transistors allumé. Il y avait un silence de mort, il est possible que tout le monde ait été en train de dormir !

Nous sommes le 27 février 1933. Hitler avait été nommé chancelier par ie président de la République allemande, le vieux maréchal Hindenburg. Il a formé un gouvernement dans lequel le parti nazi n’a que deux membres, Goering et Goebbels. Ce parti est en régression, ses résultats électoraux, que ce soit aux présidentielles ou aux législatives en témoignent. Les gouvernements se succèdent, la crise socio-économique est sévère et la perspective du score à la fin de la campagne qui est en cours n’a rien de rassurant pour les nazis.

L’incendie du Reichstag qui se déroule dans la nuit du 27 au 28 février 1933 va leur permettre d’exploiter la situation pour liquider le parti communiste qui représente alors une force d’opposition importante. On arrête un nommé Marinus van  der Lubbe, un ressortissant hollandais qui semble avoir agi de manière isolé, peut-être manipulé par les SA aux ordres de Goering.

Le procès s’ouvre à Leipzig en septembre 1933. Outre van der Lubbe figurent quatre communistes dont Georges Dimitrov, un Bulgare responsable du Kominterm qui se trouvait en Allemagne au moment de l’incendie. Hitler avait déjà pris des mesures, essentiellement contre les communistes, mais elles touchent aussi, parmi les socio-démocrates, les opposants les plus résolus.

Goebbels entend faire de ce procès un instrument de propagande en faveur du renforcement de la dictature qui va se développer. La radio est mise au service de l’opération. Sauf que Dimitrov renverse l’opinion et accuse Goering, les SA et les SS. Il faut préciser qu’un tunnel reliait le reichstag à l’appartement de fonction de Goering alors président du parlement allemand. Une circulation dans ce tunnel est mentionnée par un gardien dans les jours précédant le 27 février.

Seul van der Lubbe sera condamné et exécuté en janvier 1934. Les quatre communistes sont reconnus innocents toutefois Ernst Torgler, le président du groupe communiste au Reichstag, sera l’objet des mesures qui touchent l’ensemble de son parti.

La machine est lancée, la répression qui prend appui sur les dispositions législatives va permettre de donner au NSDAP, le parti nazi, l’exclusivité de la vie politique en Allemagne. La mort d’Hindenburg en août 1934 confiera à Hitler tous les pouvoirs qui ont conduit aux conséquences que l’on connait, la fin de la démocratie et la guerre.

Une émission qui devrait inciter certains électeurs à réfléchir !

 

L’Univers – Aux sources du big-bang

Publié le 03/03/2023 à 13:16 par cessenon3
L’Univers – Aux sources du big-bang

 

 

C’est le titre de la première partie de l’émission diffusée ce jeudi 2 mars sur France 5 dans le cadre de sa série « Science grand format ». Je n’ai pas tout intégré, j’en suis loin. Je vais tâcher de rassembler ce que j’en ai compris et retenu.

Les moyens d’investigation à la disposition de l’humanité lui ont permis au cours des siècles de voir évoluer la vision de leur environnement. Ainsi la Terre n’est plus considéré comme au centre du monde, ce n’est qu’une des planètes d’un des nombreux systèmes solaires d’une galaxie, la Voie lactée dans un cosmos qui en compte bien d’autres.

La sonde Kepler a cherché des exoplanètes, c'est-à-dire hors de notre système solaire et elle en a découvert de nombreuses. Il y en aurait au moins une sur la plupart des étoiles. Certaines sont telluriques, c'est-à-dire rocheuses, comme la Terre et Mars, d’autres sont tout à fait différentes, insolites devrait-on dire.

Notre connaissance de l’Univers dans lequel nous sommes a progressé de manière sensible à partir du XX° siècle. Le télescope spatial Hubble a permis d’observer des galaxies fort éloignées de nous et la lumière que nous en recevons les montrent telles qu’elles étaient à l’époque où elle a été envoyée. On a donc une vue de ce qu’était le cosmos il y a des milliards d’années.

Si l’étoile que constitue le Soleil s’est formé il y a 4,6 milliards d’année, Hubble a pu repérer une galaxie, GN-z11, qui est âgée de 13,2 milliards de ces mêmes années. On sait que notre univers est en expansion c'est-à-dire que les corps célestes qui occupent l’espace dans lequel nous sommes s’éloignent de nous. Les scientifiques en ont déduit qu’il y a une origine à la forme de l’univers que nous connaissons aujourd’hui.

C’est la théorie du big-bang selon laquelle en remontant le temps et par extrapolation les scientifiques sont arrivés à l’hypothèse d’une origine de ce qu’est le cosmos. Il y aurait une singularité qui ferait que tout ce qui existe aurait été concentré dans un espace réduit avec une concentration extraordinaire d’énergie et de matière.

Cette situation aurait évolué par un phénomène d’inflation cosmique dans lequel nous serions engagés aujourd’hui. L’existence d’un fond diffus cosmologique prouverait le processus d’inflation cosmologique auquel a été soumis l’univers que nous connaissons aujourd’hui. C’est ce que semble confirmer le télescope spatial Planck lancé en 2009 et qui se trouve bien au-delà de l’orbite de la Lune. L’étude des Naines blanches, étoles en fin de vie, apporte un élément supplémentaire à cette théorie.

Qu’y avait-il avant le big-bang ? Difficile à dire, il n’y avait personne pour témoigner. Selon certains scientifiques il n’y avait pas de matière simplement de l’énergie et qui n’était pas distribuée de manière homogène mais aurait présenté des fluctuations quantiques qui auraient engendré la suite de l’histoire.

Evidemment nous sommes prisonniers de notre perception intuitive de l’espace, vide ou occupé par de la matière, et du temps qui s’écoule, indépendamment de lui, avec ou sans événements. Une vision newtonienne qui ne correspond pas à la notion d’espace-temps qui résulte de la relativité.

En fait nous n’en savons guère plus après avoir suivi cette émission. Cela nous a dépassés quelque peu !

 

Les mensonges de l’histoire. 2003, la guerre en Irak

Publié le 24/02/2023 à 11:35 par cessenon3
Les mensonges de l’histoire. 2003, la guerre en Irak

 

 

C’est le titre de l’émission qui passait ce jeudi 23 février sur La Chaîne Parlementaire dans le cadre de sa série « Débatdoc ». Elle état consacrée à l’opération montée de toute pièce par les USA pour déclencher la guerre contre l’Irak de Saddam Hussein.

L’affaire débute en 2002 après les attentats terroristes du 11 septembre 2001 qui ont endeuillé les Etats-Unis. L’armée américaine a dans un premier tems attaqué l’Afghanistan et a chassé les Talibans de Kaboul. Elle n’a pas réussi à capturer Ben Laden, dirigeant d’Al-Qaida responsable des trois mille morts de Wall Street.

Les dirigeants des Etats-Unis se retournent alors vers Saddam Hussein qu’ils prennent pour cible d’une opération militaire qui constitue la suite de la Première guerre du Golfe. Ils utilisent l’opinion publique des Américains, traumatisés par le terrorisme qui a frappé leur pays. Sauf que Saddam Hussein n’a rien à voir avec Al-Qaïda.

Qu’à cela ne tienne, on accuse l’Irak de produire des armes de destruction massive. Cela touche le domaine biologique chimique et nucléaire. L’enquête menée sur le terrain n’apporte aucune preuve étayant cette accusation. Eh bien des preuves on va en fabriquer !

Le parti des faucons qui entourent le président Républicain Bush se met au travail. Il regroupe des membres du gouvernement, des fonctionnaires haut placés de la CIA, du Pentagone et il fabrique les pièces nécessaires à la justification de la guerre. Elles sont présentées dans la presse, au Congrès et au conseil de sécurité de l’ONU. On mobilise à cette fin Colin Powell alors Secrétaire d’Etat

On lui fait développer les « preuves » réunies par les faussaires et à l’évidence ce n’est pas convaincant pour ceux qui ne sont pas conditionnés par la propagande des fauteurs de guerre. L’achat de 5 tonnes d’uranium au Niger par l’Irak est une affabulation. De même la production massive d’anthrax, les unités de recherches mobiles, les centres d’enrichissement d’uranium…

Bref, plus la liste des informations concernant les armes de destruction massive s’allonge, plus il est patent qu’il s’agit de mensonges. Ce n’est pas sur cette base que l’ONU peut donner son aval à l’expédition militaire qui a été décidée par  le gouvernement de l’US. La France prend la tête avec Dominique de Villepin, Ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, de l’opposition à une telle aventure.

Le résultat en est aujourd’hui connu. La vérité sur les fausses preuves accumulées par un service ad hoc éclate en 2005,  En attendant les infrastructures de l’Irak ont été détruites, La statue de Saddam Hussein déboulonnée par les soins de l’armée américaine et la porte a été grandement ouverte à l’installation de DAESCH !

Ce n’est pas que nous ayons un jugement positif sur Saddam Hussein, dictateur de l’Irak, mais c’était l’affaire des Irakiens pas des USA qui se sont engagés dans une guerre non justifiée et dont on peut apprécier les effets. Cela illustre la nocivité du recours à la force armée qui ne conduit qu’à l’aggravation des difficultés, la première victime étant le respect de la vérité.

Il y a là de quoi tirer des enseignements pour l’analyse de ce qui se passe actuellement avec la situation en Ukraine.

 

La bataille des Thermopyles

Publié le 17/02/2023 à 12:13 par cessenon3
La bataille des Thermopyles

 

 

Elle était racontée ce jeudi 16 février sur France 5. Nous avions eu déjà l’occasion de voir ce documentaire. Mais on le sait la culture et son support le plus populaire, la télévision, pèchent par manque de créativité. J’ai donc suivi l’émission qui était diffusée dans le cadre de la série « Science grand format ».

Cette bataille très célèbre a lieu en 480 avant JC. C’est un épisode des guerres médiques qui opposent l’empire perse à une armée grecque qui s’est constituée entre les cités états pour s’opposer à l’envahisseur.

Les effectifs engagés sont disproportionnés. Côté grec on évalue à 7 000 combattants dont 300 Spartiates commandés par leur roi Léonidas 1er, les troupes engagées. En face l’estimation de l’armée perse oscille entre 70 000 et 300 000  soldats mis en ligne par Xerxès 1er.

Les Spartiates sont des guerriers redoutables mais l’empire perse a des ressources en hommes et en logistique d’une autre ampleur. On compte une trentaine de nationalités parmi les recrues qu’il a rassemblées. Le passage de l’Hellespont s’est fait sur un pont de bateaux amarrés les uns aux autres.

La Pythie de Delphes a été consultée par des envoyés de Léonidas 1eret l’oracle a délivré un message, comme à l’accoutumée assez sibyllin. Il contient quand même des menaces précises pour la vie du roi de Sparte ! Cela ne l’empêchera pas d’engager le combat.

Il choisit de tenter de stopper l’avancée des troupes de Xerxès 1er dans le défilé des Thermopyles. La configuration des lieux lui permet de compenser son infériorité numérique. De plus la phalange qui constitue la formation de ses troupes protège efficacement les combattants par les boucliers présentés à l’ennemi. Ajoutons que les hoplites ont une lance plus longue que les soldats perses et que leur épée est redoutable.

En face les Immortels, corps d’élite dans l’armée de Xerxès 1er, sont eux aussi particulièrement efficaces. La résistance spartiate durera trois jours mais un sentier sur lequel un traître grec conduira les Perses amènera ceux-ci à encercler les Spartiates qui n’échapperont pas à la mort sous les flèches tirées par les archets. On a retrouvé sur le site les nombreuses pointes de ces flèches qui témoignent de ce qu’a dû être la fin de la bataille.

Cette résistance spartiate aux Thermopyles a sans doute permis au Grecs de galvaniser leur engagement et d’avoir le temps d’organiser leurs forces. Malgré la prise d’Athènes par les troupes de Xerxès 1er le combat naval de Salamine est gagné par la flotte grecque et va constituer un tournant dans cette guerre médique.

Une statue de Léonidas 1er a été érigée près du champ de bataille des Thermopyles. Elle porte une inscription qui dit « Etranger va dire à Lacédémone que nous gisons ici par obéissance à ses lois ».

 

Lune, le huitième continent

Publié le 18/01/2023 à 12:03 par cessenon3
Lune, le huitième continent

 

 

J’ai suivi ce mardi 17 janvier sur LCP, l’émission de la série « Débatdoc » qui présentait avant le débat le film documentaire qui a pour titre « Lune, le huitième continent ». Un film qui n’est pas récent et qui ne tient peut-être pas compte des derniers développements de l’exploration spatiale.

Ceci étant il s’agit d’une rétrospective intéressante. Elle nous rappelle le lancement du Spoutnik le 4 octobre 1957 puis de Gagarine le premier homme de l’espace. En ce temps là l’URSS avait une certaine avance sur les USA dans le domaine technologique. Mas ceux-ci se sont ressaisis et avec le programme Apollo et l’envoi d’astronautes sur la Lune ont ravi la première place aux Soviétiques Le pari de Kennedy lancé en 1961 a été gagné.

Une succession d’initiatives vont se succéder mais la dernière fois qu’un homme a foulé le sol lunaire c’est en 1973. On ne pouvait recommencer indéfiniment la même chose. Plus récemment l’exploration de la Lune est revenue à l’ordre du jour. Les USA ne sont pas seuls à avoir des ambitions à ce sujet. La Chine, et divers pays, Japon, Inde, Brésil, Canada, Union européenne sont entrés en lice. La Chine en particulier a envoyé une mission explorer la face cachée de notre satellite.

Les caractéristiques actuelles des projets sont en fait la présence humaine permanente sur la Lune. Cela nécessitera sans doute l’installation d’une station spatiale autour d’elle semblable à l’ISS qui tourne sur une orbite terrestre. Des ressources en eau découverte sous forme de glace pourraient fournir carburant et comburant pour le lancement de nouvelles sondes en direction de Mars. La gravitation ici permet de réduire l’énergie nécessaire au décollage de vaisseaux spatiaux.

Des sociétés privées sont intéressées à l’exploitation possible de cette banlieue de la Terre. Il y a la dimension touristique et pour ce qui est des matières premières qui pourraient être extraites du sol lunaire ce sont de grandes inconnues. La législation qui avait été adoptée par l’ONU sur la non aliénation de l’espace par des Etats ou des particuliers a été remise en cause par des lois votées aux USA et au Luxembourg.

Fort heureusement la non militarisation de l’espace a jusqu’ici pu être maintenue mais on ne peut pas préjuger de la suite ! La multiplication des satellites a nécessité la définition de règlements internationaux. Leur nombre qui avons-nous cru entendre se chiffre par milliers er le fait qu’ils appartiennent à une soixantaine de pays ou a des entreprises privées posent des problèmes d’organisation, de surveillance, sur fond de compétition commerciale. L’élimination de ces satellites en fin de vie devient une question préoccupante.

La donnée nouvelle qui est entrée en jeu c’est la coopération internationale dans les initiatives qui sont présentement envisagées, l’ISS ayant montré l’exemple des possibilités qui sont apparues dans une course à la connaissance et à la colonisation de notre environnement spatial immédiat.

 

Le huguenot récalcitrant

Publié le 16/01/2023 à 10:12 par cessenon3
Le huguenot récalcitrant

 

 

J’ai regardé ce téléfilm de Jean L’Hôte ce dimanche 15 janvier sur LCP. J’ai une relation personnelle avec ce film. Il a été tourné au pays de mon épouse et avec celle-ci et ma fille aînée nous devions servir de figurants dans une scène qui devait être tournée sur le versant sud du Mont Lozère.

Nous étions installés à côté d’un groupe de protestantes de Florac qui interprétait le Psaume des Batailles. A deux mètres de nous se tenait Dufilho. Et j’avais échangé quelques mots avec le réalisateur. Quand il nous a été demandé de déplacer notre voiture qui gênait les techniciens pour les prises de vue. Il était tard, nous ne sommes pas restés.

Le film est dans un registre comique le maréchal des logis chef, Boutre, joué par Dufilho, est à la tête d’un détachement de dragons chargé dans les Cévennes de l’application de l’Edit de Fontainebleau signé en 1685 et qui est connu sous l’appellation de Révocation de l’Edit de Nantes. La répression est sévère mais le sous-officier voudrait faire valoir ses droits à la retraite car, selon son appréciation, il n’y a plus de protestants dans le secteur dont il a la responsabilité.

Un problème surgit : chaque soir à la tombée du jour, on entend une voix qui entonne le fameux Psaume 68. « Que Dieu se montre seulement / Et on verra soudainement / Abandonner la place / Le camp de ses ennemis épars ». On s’inquiète de cette situation dont dans un premier temps on n’a pas d’explication.

Il y a bien une thèse avancée par le curé de la paroisse. Selon lui les Protestants qui ont trouvé refuge en Suisse se réunissent sur les sommets élevés des Alpes et entonnent le Psaume des Batailles. Comme il fait froid sur ces hauteurs le chant est congelé. Le vent l’emporte et arrivé dans les Cévennes où la température étant plus clémente il y a dégel et il est entendu ! Il paraît que l’hypothèse a été donnée par les contemporains de cette période.

Dufilho, alias Broute, essaie de couvrir cette voix par l’usage de tambours, puis par une machine plus sophistiquée destinée à faire du bruit. Eh non, ça ne suffit pas. On finira par avoir le fin mot de l’histoire. C’est un vieux huguenot vivant en ermite en haut d’une falaise qui chaque soir fait entendre le Psaume 68.

Il y a un autre problème qui complique la situation. Des anges sont vus dans l’environnement terrestre. Notre maréchal des logis chef est lui-même pour ainsi dire transformé en ange ! Ce qui lui fait déclarer que malgré ses vingt ans de service et ses quatorze blessures il juge que l’Edit de Fontainebleau n’est pas une bonne chose !

Reste à réduire le huguenot récalcitrant. On amène sur le terrain une arme terrifiante. C’est un énorme canon commandé par un spécialiste qui va envoyer de gros boulets sur l’ermitage du huguenot récalcitrant. C’est un désastre pour l’environnement. Le curé sollicite Broute qui va se battre en duel avec le gradé de haut rang qui commande la pièce d’artillerie.

C’est la fin du film. On n’est pas encore entré dans la guerre des Camisards qui commence le 24 juillet 1702 avec l’exécution au Pont-de-Montvert de l’abbé du Chayla, intendant des missions chargé de la reconversion des Protestants.

 

Magda Goebbels, la première Dame du III° Reich

Publié le 10/01/2023 à 13:05 par cessenon3
Magda Goebbels, la première Dame du III° Reich

 

C’est le titre du film documentaire qui était diffusé ce lundi 9 janvier sur LCP dans le cadre de sa série Débatdoc. Je connaissais à peu près le parcours de cette femme engagée dans le nazisme jusqu’à sa fin monstrueuse, l’assassinat de ses six enfants, suivi de son suicide ainsi que de celui de son mari.

Elle est la fille d’un couple illégitime. Si sa mère ne se marie pas avec son père, celui-ci lui assurera une situation matérielle confortable. Pensionnaire d’un établissement privé en Belgique, puis envoyée en Suisse elle bénéficiera d’une éducation qui en fera quelqu’un de cultivé.

Elle se marie avec un homme qui a vingt ans de plus qu’elle dont elle aura un fils. Elle divorce et aura pendant une période une vie de femme libérée des conventions sociales. Elle rencontrera le parti nazi et participera à l’activité de cette organisation à la conquête du pouvoir. C’est ainsi qu’elle fera connaissance de Goebbels qu’elle épousera.

Magda Goebbels est partie pour jouer un rôle quand en 1933 Hitler devient chancelier du Reich et que son époux est nommé ministre de la propagande et de l’éducation.

Sauf que les nazis n’accordent pas une place importante aux femmes dans la politique.Magda Goebbels se verra confiné au rôle qu’on assigne aux Allemandes, faire des enfants et les préparer à la guerre qui ne manquera pas d’éclater. Elle sera le modèle des mères de ce III° Reich. Six enfants en neuf ans, c’est un score remarquable, bien exploité par les services cinématographiques de la propagande.

Il faut dire qu’Hitler ayant épousé l’Allemagne il ne peut faire état de sa maîtresse qui reste ignorée du grand public ou du moins qui n’a aucune fonction à exercer dans ce domaine.

Le film fait état des difficultés que connait le couple Goebbels. Lui commet des infidélités et elle doit avoir des sentiments excessifs pour le führer. Enfin tout finit par rentrer dans l’ordre. Enfin, sauf au niveau militaire où après Stalingrad en février 1943 « l’espoir changea de camp, le combat changea d’âme ».

Il y a encore quelques jours de bienêtre pour Magda Goebbels jusqu’à ce qu’il faille se rendre à l’évidence, l’Armée rouge est aux portes de Berlin. La première Dame du II° Reich prend la décision de rejoindre l’idole qu’elle a suivie jusqu’icidans son bunker !

On connait la fin qui illustre l’aveuglement auquel a conduit l’engagement dans une idéologie d’extrême droite qui faisait peu de cas des hommes.

Cela devrait donner à penser à une opinion publique dont la montée, en France comme en Europe et dans le monde est porteuse d’inquiétudes.

Le débat qui a suivi a souligné les incohérences de la situation faite aux femmes sous le régime nazi.

 

 

Stalingrad, les voix de la mémoire

Publié le 04/01/2023 à 19:14 par cessenon3
Stalingrad, les voix de la mémoire

 

 

Ce film était diffusé ce mardi 3 janvier sur Arte. Il utilisait des vues de l’époque de cette bataille historique et faisait également appel à divers témoignages, lettres, journaux intimes, articles de presse.

Stalingrad était avant la Seconde guerre mondiale une ville importante de l’URSS. Elle comptait un demi million d’habitants et il y avait des usines de matériel agricole, des tracteurs, et militaire avec la fabrication de chars.

Avec l’opération Barbarossa qui débute le 22 juin 1941, elle accueille un grand nombre de réfugiés venus de l’ouest envahi par la Wehrmacht. La population dot atteindre 750 000 habitants.

La bataille débute le 11 juillet 1942 avec l’approche de la ville par les troupes allemandes. La ville est encerclée puis 90 % de sa surface est occupée par les forces de l’Axe. Outre les Allemands on compte des Roumains, des Italiens, des Hongrois et des Croates. Ces forces n’arrivent toutefois pas à prendre pied sur la rive orientale de la Volga.

C’est une vision apocalyptique à laquelle assistent les protagonistes, qu’ils soient civils ou militaires. Les bombardements, que ce soit ceux de l’artillerie au sol ou ceux qui sont aériens sont constants. L’aviation allemande est supérieure à celle de l’Armée rouge. Des combats très durs ont lieu dans les quartiers, la population secréfugie dans des abris où les conditions de vie sont extrêmement précaires.

L’Armée rouge réussit à faire venir des renforts, notamment ouzbeks, et à piéger la 6ème armée allemande, commandée par Von Paulus, dans ce qui reste de Stalingrad. Le siège est très éprouvant pour les unités encerclées. L’approvisionnement des encerclés par voie aérienne n’est en fait pas possible.

Finalement Von Paulus doit capituler le 3 février 1943. 90 000 soldats sont faits prisonniers dont une vingtaine de généraux. Envoyés en Sibérie, peu nombreux sont ceux qui en reviendront.

La ville est dévastée, on évalue le nombre de victimes à près d’un million. Les civils survivants vont réinvestir un espace en ruines Des photos montrent Von Paulus, nommé quelques heures plus tôt Generalfeldmarschall par Hitler qui souhaitait qu’il se suicide. Il est accompagné de ses généraux. Deux poches de résistance sont encore à réduire après cette reddition.

Une bataille qui a constitué un tournant dans la Deuxième guerre mondiale. Le film souligne la barbarie que l’on pouvait atteindre à cette époque et qui a augmenté depuis !

 

Le point de vue d’Hélène Carrère d’Encausse

Publié le 31/12/2022 à 13:10 par cessenon3
Le point de vue d’Hélène Carrère d’Encausse

 

 

Je ne suis pas un aficionado des informations télévisées et pour tout avouer, elles ne m’intéressent guère. Ceci étant, comme je ne suis pas seul chez moi, j’ai eu l’occasion de suivre ce vendredi 30 décembre une interview d’Hélène Carrère d’Encausse qui était diffusée sur France Info. C’était en attente de regarder l’émission sur le cirque de Monte Carlo qui allait passer sur France 3.

Naturellement je m’incline devant les diplômes, la compétence, la personnalité de l’interviewée. Diantre je ne suis pas (enfin pas encore !) à l’Académie française et qui plus est secrétaire perpétuelle.

Je suis quand même d’accord pour dénoncer les crimes de Staline. La chose ayant été dite, je ne jette pas l’enfant avec l’eau du bain et je considère que l’expérience socialiste qui s’est déroulée au 20ème siècle en Union soviétique a eu des aspects positifs. Les Bolchéviques avaient réussi à extraire le peuple russe de l’effroyable boucherie de la guerre de 14 – 18. Ce n’est pas rien !

Des progrès sociaux avaient été réalisés par rapport à l’époque du tsar, même si la démocratie a été insuffisante, le peuple n’étant pas suffisamment associé au projet politique que l’on souhaitait voir se réaliser. La question des dépenses militaires a de plus limité celles qui auraient été nécessaires pour le bienêtre du peuple. Gorbatchev avait eu le mérite de prendre acte de ces défauts. Il n’a malheureusement pas eu le temps de les corriger.

Mme Carrère d’Encausse amalgame les critiques que l’on peut faire à l’expérience soviétique et le socialisme. Eh oui, elle met dans le même sac Staline, Lénine et divers responsables communistes. Elle les condamne sans réserve, au nom de ce qu’elle appelle la liberté.

Je me suis interrogé : de quelles libertés s’agit-il ? De celle d’exploiter les travailleurs ? De les priver d’emploi ? De ne pas leur assurer le minimum vital qui leur est nécessaire ? Elle rêve nous a-t-il semblé d’un système social libéral, tel que nous l’avons connu au temps du colonialisme avec les guerres que nous avons menées pour tenter de le perpétuer, que ce soit en Indochine ou en Algérie !

Présentement elle s’accommode nous a-t-il semblé de la crise socio-économique que nous subissons avec ses conséquences sur nos conditions de vie. Qu’il s’agisse de notre pouvoir d’achat, de la protection sociale, des services publics, de l’environnement ou de la paix.

On peut et on doit critiquer ce qui ne va pas ailleurs mais on devrait commencer par ce qui ne va pas chez nous. Et peut-être qu’un examen lucide de ce que nous connaissons nous inciterait à une rupture claire et décisive avec la logique du profit qui hypothèque la satisfaction des besoins actuels de l’humanité.

Mme Carrère d’Encausse met en cause l’autoritarisme de Poutine. Moi aussi mais il faut prendre conscience qu’il est en conformité avec les vœux de notre académicienne pour la « Liberté ». Il est au service des oligarques, version russe des hommes d’affaires du monde occidental. De quoi se plaint-elle ? Il a choisi le capitalisme qu’elle désigne avec pudeur par le terme de libéralisme.

Et on le sait le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée dormante porte l’orage. Obtenir un cessez-le-feu en Ukraine pose problème à ce niveau et pas seulement du côté de la Russie et de Poutine.