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Date de création : 13.11.2021
Dernière mise à jour : 18.03.2023
913 articles


Patrimoine

Rue de l’Orb

Publié le 03/03/2023 à 17:38 par cessenon3
Rue de l’Orb

 

 

Paul Van Beek cet Hollandais, sociologue de formation, qui a acheté il y a quelques années une maison dans la rue de l’Orb à Cessenon, a fait une étude sur cette rue. Sa maison est au N° 3 et avait celle de Léon Sanche, de Rose Sanche sa mère et de Félix Lagouna, le compagnon de celle-ci. Il y effectue assez souvent des séjours avec son épouse.

C’est une rue que je connais bien puisque j’y ai habité pendant mon enfance. Nous y avions aménagé en 1944 et mes parents y ont vécu jusqu’à la fin de leur existence. Ils avaient acheté la demeure où ils logeaient à un marchand de bois. Elle leur avait coûté 11 000 francs. Elle appartient aujourd’hui à mon neveu. Elle est au N° 11.

Monsieur Van Beek a consulté les archives pour connaître ceux qui avaient habité ici. Jusqu’en 1968 la rue n’avait pas de nom particulier. Elle faisait partie du Barri d’Orb désigné de manière péjorative par le terme les Rues Basses. Avec le quartier du Château c’est le cœur historique du village.

En fait c’était une impasse limitée ver le nord par un rempart qui protégeait Cessenon de l’Orb et de ses crues Un rempart qui avait succédé à un précédent qui défendait le village des attaques dont il pouvait être l’objet. Ce premier rempart avait été emporté par une crue et l’espace ainsi dégagé avait vu la construction de maisons et la culture de jardins sur la rive droite du fleuve.

Le deuxième rempart avait été réalisé pour permettre le passage de la voie de chemin de fer d’intérêt local qui reliait Cessenon à Saint-Chinian. Le terminus de la ligne avait été atteint en 1887 sot dix ans après qu’elle ait desservi Cessenon.

Paul Van Beek a relevé quels matériaux avaient été utilisé pour la construction des maisons de la rue de l’Orb. Cela a pu évoluer mais il me semble que ce qui a longtemps dominé ce sont les frejals, un terme occitan qui désigne les galets de rivière.

En général l’appartement proprement dit était au premier. Au rez-de-chaussée il y avait ce qu’en français méridional on appelle un magasin. C'est-à-dire en fait une remise ou une cave. Dans plusieurs on trouve une cuve qui date d’avant l’existence de la cave coopérative qui avait été mise en service en 1937.

La prospérité viticole qu’on avait connue dans la deuxième moitié du 19ème siècle avait vu Cessenon s’étendre en dehors de ses rempart. Après les quartiers des Tendes, de la rue de la Source, des Aires, cela avait été le tour de la route de Béziers et le secteur autour de la gare. Il y a aujourd’hui divers lotissements.

Les Rues Basses étaient l’habitat de gens de conditions modestes. Mais c’était quand même un degré au dessus des baraques, la cité ouvrière de la tuilerie. Notre sociologue a identifié la nationalité et la profession des résidents de la rue de l’Orb. C’étaient majoritairement des Espagnols ou des Andorrans, la plupart ouvriers agricoles.

Il n’y avait que deux familles françaises celle de Bascoul à l’entrée de la rue et la mienne. On a connu un Polonais, un Italien, un Vietnamien, un Maghrébin. On a eu parmi les résidents des ouvriers de la tuilerie, de la carrière de marbre, dans le prolongement des mineurs, de la mine de lignite ou du site d’exploitation de la bauxite.

Les maisons ont pu être divisées ou regroupées au gré des successions. Les greniers ont parfois été aménagés en chambres. Quelques-unes se sont ainsi agrandies pour communiquer avec la rue du Bac. Jusque dans la deuxième moitié du XX° siècle elles ne disposaient en général ni de salle d’eau ni de cabinet de toilette. A l’étage le sol était le plus souvent fait de pavés de terre cuite d’une couleur allant du rouge au rose pâle.

Nous avons eu plaisir à prendre connaissance du travail de notre ami hollandais. Il ne reste que deux maisons habitées en permanence dans la rue laquelle se termine à présent par un escalier par lequel on accède au Boulevard de l’Orb où a passé le train jusqu’en 1968. C’est tout un monde qui a disparu !

 

  

 

 

Souvenirs du Grand café Joucla à Camplong

Publié le 26/12/2022 à 13:34 par cessenon3
Souvenirs du Grand café Joucla à Camplong

 

 

Le Midi Libre de ce lundi 26 décembre fait état de la réouverture du Grand Café Joucla à Camplong. J’ai un souvenir personnel de cet établissement. Il date de l’automne 1959.

A cette époque j’étais instituteur à l’école de La Plaine à Bédarieux. C’était mon premier poste à la sortie de l’Ecole Normale. Je faisais de l’athlétisme à l’ASB, du demi-fond plus précisément, et j’y côtoyais un nommé Joucla qui devait avoir un an de moins que moi. Je ne me souviens plus de son prénom et je ne sais plus quelle était sa spécialité en athlétisme. Il était élève au lycée Ferdnand Fabre, probablement en terminale, et y était interne.

J’avais été invité par les parents de mon contact de l’ASB à passer un week-end chez eux. Le père m’avait pris un samedi soir après la classe dans la voiture qu’il avait utilisée pour venir chercher son fils au lycée.

Monsieur Joucla était mineur et aussi pompier. C’est son épouse qui était présente au café. Je me rappelle le tas de châtaignes qui avaient été ramassées dans les environs et sans doute la poêlée qui avait été préparée pour le repas du samedi soir. Le dimanche matin j’avais été dispensé de la messe à laquelle toute la famille avait dû participer.

Je me souviens aussi d’une critique de Monsieur Joucla Père à propos d’’une publication de la RDA sur la lutte contre les incendies.

Je sais que nous étions allés voir le Monument aux Morts original qui a été érigé dans le cimetière communal. Il est l’œuvre d’un petit artisan de maçonnerie de Camplong qui a perdu un fils à la guerre.

Nous sommes revenus à Bédarieux le dimanche soir en fin de journée. Je n’ai plus eu de contact avec cette famille après avoir quitté Bédarieux le 27 février 1960 n’ayant pas terminé l’année scolaire car appelé sous les drapeaux, direction Oran, via le Camp Sainte Marthe que j’avais rallié le 1er mars.

 

Une image d’un autre temps

Publié le 04/11/2022 à 11:29 par cessenon3
Une image d’un autre temps

 

 

Nous l’avons récupérée sur la Toile et elle doit dater d’une époque ancienne. La photo avait été prise au Merlet, une ferme située sur ce qui était alors la commune du Pont-de-Montvert et qui aujourd’hui a fusionné avec d’autre pour former celle qui a pour nom Le Pont-de-Montvert Sud Lozère.

Le Merlet avait un temps était inhabité puis a connu de nouveaux résidents avec la famille Galzin qui avait racheté les bâtiments et les terres. L’activité était un peu agricole et surtout touristique, avec chambres d’hôtes ou autre accueil à la ferme.

La photo a été mise sur Facebook par les soins d’un nommé Alain Brès qui était originaire de Felgerolles, un hameau situé au-dessous du Merlet. Felgerolles est le berceau de la mère de François Guizot qui a été ministre sous la Monarchie de Juillet. On lui doit le célèbre mot d’ordre « Enrichissez-vous ! ».

Ce sont les grands-parents maternels d’Alain Brès que l’on voit avec le cochon. La construction devant laquelle se trouve le grand-père est probablement la porcherie, que l’on appelle la soue en Lozère. Alain Brès raconte qu’une nuit elle s’est écroulée. Nous n’avons pas plus de précision et en particulier nous ignorons si le porc y a laissé sa vie.

 

La bergerie de Chanteloup

Publié le 25/10/2022 à 10:49 par cessenon3
La bergerie de Chanteloup

 

 

Photo Georges Souche, photographe professionnel basé à Lacoste

 

Oui, le tènement s’appelle Chanteloup, un nom évocateur, significatif. Naturellement il y a plus d’un siècle qu’il n’y a plus de loups en France, sauf ceux qu’on y a réintroduits il y a quelques années !

Nous sommes encore sur le territoire de la commune de Pont-de-Montvert en Lozère et sur le plateau qui est au-dessus du hameau de L’Hermet. Un plateau qui doit être à 1100 m d’altitude.

La bergerie appartenait à Louis Bonnet et elle est à présent propriété de Rémi Rouméjon, son gendre, ou de Thierry le fils de ce dernier.

Autrefois les agriculteurs du secteur tenaient des troupeaux de moutons. Souvent d’ailleurs ils étaient achetés aux printemps et revendus avant l’hiver. Louis Bonnet lui en gardait un toute l’année, activité qui a dû cessez au début des années 70 quand son fils Roger est rentré comme garde au Parc National des Cévennes.

Il y avait donc des bergeries pour abriter le troupeau aux heures chaudes de la journée. Certaines étaient couvertes de chaume mais la plupart étaient formées d’une voûte couverte de lauzes.

C’était le cas de la bergerie de Chanteloup. Le temps avait quelque peu dégradé la toiture mais, avec l’aide financière du Parc des Cévennes, celle-ci a été refaite.

Les blocs de rocher disséminés dans le paysage sont du granit. A l’arrière-plan dans la brume, on devine, plus qu’on ne voit, le Mont Lozère. Sur la gauche, mieux éclairé, c’est « Lo Ròn de Montal » (Le Rocher de Montal) où il y aurait eu un château féodal.

Sur le plateau de L’Hermet on cultivait du seigle mais il y a de nombreuses années que les champs ont été transformés en pâturages.

Ah, la bergerie a une histoire. Pendant la dernière guerre elle a servi de refuge à des jeunes, la plupart venus d’Alès, qui, refusant de partir en Allemagne où ils avaient été requis pour le Service du Travail Obligatoire, avaient constitué là un maquis. Ils avaient quitté l’Espérou, un village sur l’Aigoual, suite à une attaque de l’armée allemande et étaient restés trois mois à Chanteloup

Si aucun fait d’armes glorieux n’est à mettre à leur actif au moins avaient-ils eu le mérite de se soustraire à la collaboration avec le régime nazi.

La population de L’Hermet a été accueillante et hospitalière avec eux. Certains se sont mariés avec des filles du hameau !

J’ai récupéré la photo sur la Toile et indiqué à son auteur où se trouvait exactement cette bergerie, il ne le savait plus.

 

Cauduro, la fête du pain

Publié le 05/09/2022 à 20:32 par cessenon3
Cauduro, la fête du pain

 

 

Cauduro est un hameau de la commune de Babeau - Bouldoux. On y accède en prenant à gauche entre Saint-Chinian et Saint-Pons, au delà des Gorges de Poussarou, une route qui va sur Pardailhan. On la quitte trois ou quatre kilomètres plus loin pour suivre une route plus petite qui part sur la gauche et qui vous mène à votre objectif.

Cauduro est insolite. Le paysage y est fort différent de la plaine viticole qui se développe à partir de Saint-Chinian. Curiosité, il y a sur la chapelle un « Monument aux Vivants ». Il s’agit d’une plaque qui porte les noms des onze jeunes de l’agglomération qui sont partis à la guerre en 14 et qui en sont revenus entiers !

Ici vivent Philippe et Michèle Devisme qui sont propriétaires d’une bonne partie des maisons qu’ils ont rénovées et qu’ils louent comme gîtes. Ils nous avaient fort aimablement reçus en août 2006 lors de notre traditionnelle Marche de la Paix que nous avions organisée à Cauduro..

En 2022 ils organisent une fête du pain dont l’affichette qui illustre notre propos donne les informations nécessaires. Monsieur Devisme m’a demandé de populariser l’initiative. Voilà qui est fait, nous le lui devions !

 

Visite d’un curieux musée

Publié le 09/08/2022 à 14:58 par cessenon3
Visite d’un curieux musée

 

 

J’étais dans le groupe d’une dizaine de personnes qui, après la Marche de la Paix ont visité un musée privé. Il a été aménagé dans une maison familiale qui appartient aux trois frères Galtier. Située place Pasteur, sur la rive droite de l’Orb, un peu en aval du pont qui le traverse, elle est le berceau des activités de leurs ancêtres.

Parmi eux l’un était charron et j’ai le souvenir d’avoir vu cercler une roue de charrette au bord de l’eau ! C’était à l’automne 1959 et un feu avait été allumé pour chauffer le métal et le dilater afin de l’ajuster sur le montant en bois. Je n’aurais pas imaginé que 63 ans plus tard je rentrerai dans l’atelier où cette roue avait été réalisée, du moins pour sa partie en bois..

Une manière d’enseigne présente différents éléments de cette famille. Figure un nommé Royo venu de la région de Barcelone dans les années 1900 qui fabriquait des manches d’outils. On suppose pour des pioches notamment. Un autre, qui s’appelait Galtier, avait créé là une échoppe de cordonnier. Les clients ne rentraient pas dans la boutique, les transactions se faisaient par la fenêtre.

Le premier étage était consacré aux appartements de la famille. Actuellement y sont exposés des vêtements et des souliers de femmes. Ici le guide, un des frères de Gérard, nous raconte l’évolution de la mode, les conventions qui étaient appliquées. On y apprend que le pigment noir était difficile à fixer sur le tissu. Que le jais a permis de garnir les robes de perles. Que leur longueur a commencé à raccourcir avec la guerre de 14 afin de permettre aux femmes de remplacer les hommes dans les usines ou aux champs.

Nous redescendons au rez-de-chaussée où était l’atelier du charron. Dans le temps le sol était couvert d’un tapis de copeaux mais les crues de l’Orb ont fait le ménage. Il y a encore le soufflet de la forge, le moteur qui entrainait par des poulies et des courroies divers accessoires.

Une calèche destinée à promener des enfants est l’objet d’un long développement de l’autre frère de Gérard. Il poursuivra la visite avec des explications sur plusieurs petits métiers tel ai-je cru comprendre, mais je n’ai pas pu terminer la visite, j’étais trop fatigué, un fabricant de sabots.

Une aventure que celle menée par les trois frères avec ce qui a été la maison de leur famille !

 

Saint-Nazaire photographié par Michel Prin

Publié le 30/07/2022 à 18:50 par cessenon3
Saint-Nazaire photographié par Michel Prin

 

 

Michel Prin habite Sevran mais il a un pied-à-terre à Valras-Plage. Il était photographe professionnel. Chaque semaine il nous envoie un diaporama de ses réalisations. Cette semaine nous avons eu droit à quelques belles photo de la cathédrale de Béziers.

Elle est célèbre pour avoir connu avec l’église de la Madeleine le massacre d’un grand nombre de Biterrois lors du sac de la ville le 22 juillet 1209. C’était lors de la croisade des Albigeois et on prête à Arnaud Amaury le légat du pape qui en était le chef spirituel la célèbre phrase « Tuez-les tous, Dieu reconnaitra les siens !»

Le feu fut mis à l’édifice qui s’ouvrit, il fallut attendre quelque temps avant qu’il ne soit réparé et qu’il retrouve ses fonctions religieuses. Avec la Révolution française il n’y eut plus dans le département de l’Hérault qu’un seul évêché contre cinq auparavant. Dans un premier temps Béziers fut la ville épiscopale. Nous n’avons eu que deux évêques, avant que le siège ne soit attribué à Montpellier.

Le premier de ces deux, Monseigneur Poudérous, évêque constitutionnel, élu par ses pairs, dut être mis en place par l’armée. On l’avait désigné sous le vocable d’évêque des baïonnettes !

La cathédrale Saint-Nazaire en impose. Elle domine de sa silhouette massive l’Orb qui coule à ses pieds. C’est la première photo que nous avons retenue du diaporama que nous a envoyé Michel. Au premier plan c’est le pont vieux construit sur l’emplacement où la voie domitienne traversait le fleuve.

Entre les deux on voit le clocher de l’église Saint-Jude construite sur l’emplacement d’un relais de poste où le pape Pie VII avait changé les chevaux de son attelage alors qu’il était renvoyé en Italie par Napoléon 1er. Sur le pont vieux le maréchal Soult, alors Premier Ministre et Ministre de la guerre avait versé avec son carrosse en se rendant sur ses terres à Saint-Amans-Soult dans le Tarn. Il avait décidé de la construction du pont neuf.

Nous avons choisi pour la suivante une vue de la façade ouest où est la porte d’entrée. Elle a été endommagée au cours des guerres de religion. Figure ensuite une vue du chœur, comme toujours situé à l’est, en direction de Rome.

Michel est monté sur le toit de la cathédrale, ce qui nous vaut les détails de son agencement en forme d’édifice fortifié. De là haut il a pris deux photos, l’une vers le sud où l’on voit la Méditerranée, l’autre vers l’ouest et le Caroux barre l’horizon. Le château d’eau est celui de Lignan-sur-Orb qui étaient la résidence d’été des évêques de Béziers.

Découvertes

Publié le 29/07/2022 à 16:10 par cessenon3
Découvertes

 

 

Une amie fidèle lectrice de mon blog et sachant que je m’occupe présentement de la 23ème édition de notre traditionnelle Marche de la Paix qui en 2022 aura lieu à Bédarieuxm’a communiqué ses découvertes sur l’objectif qui sera le nôtre. Elle les a trouvées sur un blog qui a pour titre « Hérault insolite ».

Nous en avons retenu trois photos qui illustrent notre billet. La première est une vue de la ferme fortifiée de La Bastide dont le nom complète l’appellation de la chapelle Saint Raphaël que nous devons viser. Une échauguette est reconnaissable.

La seconde montre un viaduc en pierres sur lequel passe la voie de chemin de fer.  Je suppose qu’il s’agit de la ligne du Centre Au-dessous c’est un tunnel que suit un chemin qui ne doit plus être emprunté

Enfin la troisième est le bassin de la source miraculeuse qui était l’objet de processions le 24 juin, jour de la Saint Jean. Son eau avait des vertus qui guérissaient de diverses maladies, voire d’infirmités. Les pèlerins qui se rendaient sur les lieux trempaient leurs mouchoirs dedans et les maintenaient appuyés sur leurs nez.

Hélas nous n’aurons pas l’occasion de bénéficier de cette thérapie, le bassin est à sec. Il doit en être ainsi depuis de nombreuses années. Il y aurait à coup sûr de quoi combler le trou abyssal de la sécurité sociale !

Quoique nous réclamerons que les sommes engagées dans les dépenses faramineuses de la loi de programmation militaire soient consacrées aux œuvres de vie et notamment à la protection sociale avec sa dimension très actuelle qui est celle de la santé.

C’est un autre choix que nous faisons que celui de la force de dissuasion, coûteuse et dangereuse, et plus généralement celui du règlement par les armes des contentieux qui peuvent naître entre les Etats ou entre les peuples. Nous l’exprimerons ce dimanche 7 août au lendemain de l’anniversaire du bombardement atomique d’Hiroshima et l’avant-veille de celui de Nagasaki. Nous avons rendez-vous à 10 h 30 sur le parking du lycée Ferdinand Fabre. 

 

Tous sur le pont !

Publié le 28/07/2022 à 19:00 par cessenon3
Tous sur le pont !

 

 

J’ai reçu d’un copain de régiment que je n’ai pas vu depuis plus de soixante ans une diaporama présentant divers ponts célèbres. Naturellement il y a le pont du Gard, le pont d’Avignon, le pont des Soupirs, le pont du Rialto… Il me semble qu’il y en a 54. Ah il n’y a aucun pont du Diable !

Il en est en pierres, d’autres sont métalliques. Il en existe en bois et même en bambou au Cambodge. En Inde on en crée avec des racines vivantes. En Chine on en trouve un, piétonnier en verre. Il y en a avec des arches, d’autres sont suspendus ou soutenus pas des haubans comme le viaduc de Millau. Certains portent des maisons d’habitation. C’est le cas du pont Vecchio à Florence. Quelques-uns sont tournants, d’autres se lèvent. Il y en a de maritimes. En Chine l’un de ceux-là a une longueur de 55 km. Un pont canal permet le passage des péniches. Est cité le pont des Arts avec ses cadenas d’amour ! Et également connu celui de l’Alma pour son zouave ! Il y a ceux qui sont construits pour le passage des animaux. On nous propose pour ceux-ci le nom de lapinoducs ! Le premier qui apparaît sur le diaporama est celui d’Espalion dans l’Aveyron. Le dernier est le pont Valentré à Cahors.

Le plus ancien pont connu est celui de Tarr Steps dans le sud-ouest de l’Angleterre. Il est fait de dalles et aurait été construit au début du 1er millénaire avant notre ère. Long de 55 m il permet de franchir le Barle.

La chapelle Saint Raphaël de La Bastide

Publié le 14/07/2022 à 09:58 par cessenon3
La chapelle Saint Raphaël de La Bastide

 

 

Quand nous avons rencontré le maire de Bédarieux pour organiser l’édition 2022 de notre traditionnelle Marche de la Paix, celui-ci nous a suggéré un itinéraire que nous retenu car il correspondait à ce que nous souhaitions. L’objectif de la marche dont le départ est fixé le dimanche 7 août à 10 h 30 sur le parking du lycée Ferdinand Fabre est la chapelle Raphaël de la Bastide.

Ce n’est pas la première fois que notre objectif pour notre marche est un édifice religieux. Cela a été le cas à Cauduro en 2006, à Paulhan en 2018, à Adissan en 2019… d’autres fois peut-être encore.

Nous avons pris des renseignements sur cette chapelle. Elle avait été l’église d’une paroisse qui était constituée autour de la ferme fortifiée de La Bastide, propriété de l’abbaye bénédiction de  Villemagne-l’Argentière. La première trace écrite de son existence date de 1182 mais sa construction est très antérieure.

Elle a été édifiée au voisinage d’une source dont l’eau était assurément vertueuse. Jusque dans les années 1950 c’était le lieu d’un pèlerinage qui était organisé pour la Saint-Jean. Les gens atteints de je ne sais trop quelle maladie trempaient leurs mouchoir dans le liquide miraculeux et le maintenaient sur leur nez. On immergeait les enfants pour les rendre plus forts.

Au cours du temps l’édifice a subi diverses réparations pour son entretien. La photo qui illustre notre billet nous a été envoyée par une lectrice de mon blog. Elle fait état du pèlerinage de la Saint-Jean et elle situé la chapelle dans les environs de Lamalou-les-Bains.