Des obligations familiales, les soins à prodiguer à son maître, touché par le covid, avaient fait qu’il n’avait pu participer au rassemblement qui s’est tenu ce jeudi 13 octobre devant la sous-préfecture de Béziers. Une initiative pour soutenir les personnels des raffineries en grève pour une augmentation de leurs salaires et une condamnation de l’ordre de réquisition qui met en cause le droit de grève.

Il avait donné mandat à un caniche blanc pour représenter le PCC (le Parti Communiste Canin) à cette initiative. On voit celui-ci dans les bras de sa maîtresse, une dame qui tient un drapeau de la CGT. Apparemment il est absorbé par l’allocution qui est présentement prononcée, sans doute par le représentant de l’UL CGT à qui l’on doit l’action du jour.

Le Pèque avait donné consigne de ne pas protester si la décision était prise, dans le but de répondre aux impératifs de la transition écologique, de consommer uniquement des repas froids. Après tout il n’a pas besoin de barbecue pour cuire son entrecôte, il peut la manger crue. La question serait plutôt d’avoir l’argent pour se l’acheter.

En ce sens il approuve pleinement ceux qui luttent pour la défense de leur pouvoir d’achat et il est tout à fait d’accord pour qu’on indexe les salaires et les pensions sur l’inflation. Une inflation qui pourrait atteindre un pourcentage à deux chiffres en 2022 !

Ce militant du PCC qui représentait Le Pèque devant la sous-préfecture de Béziers a enregistré et transmis la position de la CGT à propos de la retraite. Est demandé que soit rétabli l’âge de départ à 60 ans avec jouissance de la pension à taux plein. Il est par ailleurs avancé l’intérêt de réduire à 32 heures la durée de travail hebdomadaire et exigé la fin de la spéculation boursière, notamment en matière d’énergie.

Le Pèque a pris acte de ces propositions qui, avec son engagement pacifiste, souhaite en finir avec les dépenses incommensurables pour l’armement et la guerre, ce qui tourne ainsi le dos à la satisfaction des besoins sociaux.

Il a aussi fait part de son inquiétude face au projet gouvernemental intitulé « La fabrique du bien vieillir ». Il considère en effet que c’est une escroquerie pour faire diversion par rapport à la souffrance constatée pour le grand âge

En fait il est convaincu que le mouvement social que l’on recense pose la question d’une rupture franche et décisive avec la logique de profit qui a cours, une rupture qui est clairement proposée dans la plateforme du PCC.