Occitana Pro m’a proposé d’éditer mon tapuscrit sur Cessenon. J’ai jugé la proposition intéressante, ne demandant aucune rétribution, simplement soucieux de ne rien avoir à débourser. C’est que je ne connais rien au monde de l’édition et de plus j’ai noté que les éditeurs sont à l’affut de personnes susceptibles d’investir de l’argent dans une telle opération. Et ceci sans aucune garantie quant au résultat !

L’idée de rassembler les anecdotes sur le village que j’avais fait paraître dans les colonnes de La Marseillaise, un quotidien auquel j’ai collaboré pendant une trentaine d’années, m’avait été suggérée par une lectrice cessenonaise. Finalement j’ai choisi la formule du blog pout faire paraître ces documents.

Je les ai par ailleurs rassemblés dans ce que j’appelle un tapuscrit que j’ai fait connaître par internet auprès de quelques internautes. J’ai utilisé par la suite le blog en question pour d’autres objectifs mais j’ai continué à l’alimenter par des histoires du village. Il y a eu plus 1 600 000 visites depuis sa création en avril 2006. De nombreux Cessenonais le connaissent et le fréquentent plus ou moins régulièrement. Je ne suis pas en mesure de les recenser.

De quoi est fait le livre qu’Occitana Pro s’est proposé de publier ? Dans la majorité il s’agit de souvenirs d’enfance. Souvenirs familiaux, d’école, d’adolescent. S’y mêlent diverses descriptions de ce qu’était la vie à Cessenon quand j’étais jeune. J’y ai ajouté une série de portraits de personnages pittoresques que j’ai connus ou dont j’ai entendu parler. Cela se croise avec les histoires que racontait mon père qui avait un certain talent de conteur.

Il y a quelques éléments historiques que l’on doit à l’ouvrage de l’abbé  Secondy que j’ai pratiqué quelque peu avant qu’il ne soit remplacé par le prêtre Guippert qui lui a succédé comme curé de la paroisse. C’est une étude fort documentée qui est consacrée à la période de l’Ancien Régime.

J’ai trouvé à placer de ci de là quelques informations scientifiques mais c’est surtout la mémoire du village, tel que je l’ai connu qui retiendra l’attention du lecteur. C’est qu’aujourd’hui Cessenon a changé et je sais plus de choses sur son passé que sur ce qu’il est devenu.